Qu’ont en commun les productions de porcs, de veaux et d’agneaux?
Si vous avez répondu des coûts d’alimentation en forte hausse, vous avez la bonne réponse. Les projections des coûts d’alimentation dans les trois secteurs affichent une nette augmentation en 2021 par rapport aux années précédentes, surtout depuis un an, en raison de la flambée des prix des grains sur les marchés d’ici et à l’international. La reprise de la demande et la baisse des stocks de maïs et de soya ont mené les prix à des sommets inégalés depuis plusieurs années, brisant des records de prix datant de 2014.
Des productions accusent davantage le coup. Du côté de l’atelier engraissement pour le veau de grain, l’estimation du coût d’alimentation pour un veau a progressé d’environ 29,6% entre 2020 et 2021. La principale source de variation est reliée au maïs-grain qui compose 75 % de l’alimentation. Les coûts d’alimentation par tête chez les truies affichent pour leur part un gain de près de 30% sur un an.
Certaines productions s’en tirent mieux. C’est le cas des veaux de grain en démarrage, des porcelets et des agneaux légers. Ce sont aussi celles dépendant le moins des moulées.
Une bonne nouvelle du côté des agneaux est que le prix du foin semble se stabiliser en 2021 après avoir augmenté sans interruption depuis 2016.
Fait à noter, les disparités entre entreprises pour les coûts de production sont plus grandes dans l’agneau et les plus petites dans les veaux de grain en engraissement. Les bénéfices entre la moulée maison et achetée, en tenant compte des coûts, ont également été inversés selon les productions.
Pour en savoir plus sur les variations des coûts de production et sur la manière dont les entreprises se débrouillent selon le secteur, jetez un coup d’œil aux fiches d'alimentation: